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Le monde des casinos, la loi Macron n’y a pas pensée !

Published by RightCasino on 20 Fév 2017 , 12:00

Le monde des casinos, la loi Macron n’y a pas pensée !

Assouplissement, c’est le terme qui résume le plus la loi Macron qui est en vigueur depuis 2016. Si la plupart des secteurs de l’économie ont pu y trouver un intérêt, celui des casinos semble avoir été négligé. Le texte ne prévoit pas en effet l’allègement des charges des acteurs de cet univers, alors que les casinos en ligne irréguliers continuent de fleurir.

L’État rate l’occasion de profiter de l’engouement pour le digital

La France se trouve parmi les pays où il y a le plus de personnes attirées par les casinos en ligne. Celles-ci sont estimées à environ 2 millions (voir notre infographie). Toutefois, tous les joueurs ne jouent pas sur les plateformes régulées. L’État français ne profite donc pas pleinement de cette popularité. Si l’on se réfère aux récents chiffres, les jeux en lignes occupent seulement 8% du produit brut de jeu dans le pays. Et il faut directement le dire, celui des casinos ne représente qu’une insignifiante partie de ce pourcentage. Mais générent en 2015, tout même, 357 millions d'euros !

Cette part des jeux en ligne aurait été plus élevée si l’État a su exploiter l’engouement de plus en plus croissant des joueurs pour le digital. Fuyant les restrictions françaises, bon nombre de joueurs préfèrent passer plus de temps sur les casinos en ligne étrangers. Par ailleurs, ces derniers sont souvent plus généreux que les sites de jeux légaux. Ce qui fait qu’ils occupent déjà le tiers du marché des jeux en ligne dans le pays. Cette générosité est surtout expliquée par des charges fixes moins élevées qu’en France. Notons que la loi française prévoit un taux d’imposition de 51% sur les recettes des casinos. Si les personnes qui ont eu le droit de modifier ou voter cette loi se prononçaient pour l’assouplissement des réglementations, l’État verrait son manque à gagner lié à ce secteur diminuer.

Un vide juridique à combler pour contribuer à la croissance économique du pays

Macron et les parlementaires actuels ne sont toutefois pas les seuls à désigner comme responsable de ce « manque » à gagner de l’État français. Bon nombre de politiciens ayant eu la possibilité de mettre fin au vide juridique régnant dans le secteur n’y ont pas également pensé. Ce qui fait que l’ARJEL ne dispose d’aucun droit sur les sites étrangers proposant leurs jeux aux Français. Et plus de ce manque à gagner, il y a le manque de suivi des joueurs qui font face à un niveau plus élevé de risques d’addiction en dehors des sites régulés.

Même si le constat est également aussi bien pour l’État français et les joueurs, aucune proposition n’a été faite pour y remédier. Par ailleurs, les autres pays connaissant le même problème que la France ne s’expriment même pas pour une harmonisation de la législation et du taux d’imposition des casinos et des autres sites de jeux d’argent. Ce qui fait le bonheur des plateformes non régulées qui voient leur taux de fréquentation augmenter jour et nuit, au grand dam des casinos terrestres.